Facebook.
Réseau social international.
Quasi universel (oui parce qu'il reste encore quelques contrées qui n'utilisent pas ce "mode de vie"...Normal, elles n'ont pas Internet. Et puis il y a les étoiles aussi, le ciel, les oiseaux et...ta mère!).
Ce n'est pas le site que je n'aime pas. Plutôt ses déviances, ses conséquences. Le principe était plutôt bon : retrouver d'anciennes connaissances, un ancien flirt...Bref, un peu comme une tonne de site quoi (copains d'avant : attention, eux ils ont du mal à comprendre ce que signifie "je ne veux plus recevoir vos mails et newslestters").
Mais Facebook c'est nettement mieux agencé, plus complet aussi. Rejoindre ses amis sur une interface, partager souvenirs, actualités, joies et j'en passe. Trop mignon.
Sauf que voilà, aujourd'hui je ne reçois des nouvelles que par sa messagerie, quand je veux savoir si un ami est toujours en vie, je me connecte sur Facebook (là j'apprends que non seulement il vit, mais qu'en plus il s'est marié et va être papa)(la masculinité de l'exemple importe peu). Si je veux être invitée à un événement de ouf...Bah c'est pareil.
Bon j'exagère un peu mais c'est un peu ça.
Déviances, déviances...
Maintenant, ce n'est plus que tu partages ta vie (ou ta non-existence réelle d'ailleurs), mais c'est qu' en plus tu as tout un tas d'applications pour rencontrer l'amouuuuuuurrr (ou plutôt le cul...Le mythe est cassé désolée!). Test, quizz, groupes/phrases rigolotes (ou pas) qui témoignent fortement de l'illettrisme français (ça peut être une bonne base statistique ceci dit).
Ajouté à cela, toutes les choses qu'on empile sur notre page, qu'on pense - et à juste titre primaire - qu'elles nous appartiennent (j'entends par là nos photo personnelles); en un clic elles deviennent la propriété de notre cher réseau social. Et puis quand on sait qu'il est impossible de supprimer son profil entièrement, complètement et définitivement...Inutile d'essayer de se rassurer quant à la réappropriation de nos biens.
Et puis, n'oublions pas qu'à présent mêmes nos futurs recruteurs/employeurs s'imprègnent pleinement de cet outil pour oeuvrer à notre insu (ou non) et nous apporter une nouvelle qui peut s'avérer très sanguinaire. (Un type s'est fait virer à cause de Facebook...Je trouve ça fabuleux!).

Un autre point qui me taraude un peu. Lorsqu'un de nos Facebook friend's met en statut "je vais me trancher les veines", si nous sommes connectés à ce moment là et qu'on ne fait rien (quoi c'est juste Facebook après tout)...Est-ce que nous finirons en taule pour non assistance en personne en danger ? Quoi, ne me dîtes pas que c'est impossible, jusqu'à preuve du contraire on remplit les trois clauses de ce devoir (pénal) de citoyen :
- On connait le danger (merci 3615jedéprime)
- On est en mesure d'agir (bah ouais, t'envoies un SMS, un tweet, un commentaire et c'est réglé hein!)
- Et ça ne représente aucun danger envers nous-même ou autrui (derrière nos écrans on est les plus forts! oh yeah).

...

Ok ok, au temps pour moi, je n'aurais jamais du parler "suicide". C'est un sujet tellement tabou en France... Tellement que chez Orange (et ailleurs) ils ont installé des terrasses non accessibles et des fenêtres non ouvrables au lieu de s'intéresser aux conditions de travail et de ses pressions (hiérarchiques ou non).
Pour tous ceux qui n'étaient pas au courant, vous l'êtes maintenant : la forme prime sur le fond. Un peu comme les régimes quoi !


Voilà, je ne cautionne pas Facebook (et son ampleur). Mais je le justifie parce que j'y suis.