Ce soir j'ai la verve sale. Un peu comme un premier samedi du mois mais version femme. Mon clito', il bande.



J'écris ce soir car ma frustration libidinale est au plus haut. Qu'on se le dise, avoir ses règles quand un homme, au potentiel certain, est chez soi... Ça n'a pas de prix. Mais dans le mauvais sens du terme.

...

On dit que les femmes... Que les femmes quoi? Qu'elles ne sucent pas. Qu'elles ne pratiquent pas la sodomie. Et surtout, qu'elles n'avalent pas.

Homme, toi qui écoute la parole dégoûtée d'une femme. Goûte-la. Et tu verras... Ce qu'elle a à donner. A prendre. A recracher.
Oui. Parce qu'une femme n'est pas aussi simple que ça. Parce qu'une femme en cache une autre. Respectable en plein jour, cochonne la nuit tombée. Ceci est une image, vous l'aurez compris, la baise en pleine journée : c'est le pied.
Des réticences ?
Tu t'es faite belle. Jusqu'à la forme de ton épilation pubienne. Tu vas voir l'homme désiré à son taff. Il se trouve qu'entre midi et deux il n'y a que lui dans le bureau. Tu fais quoi? Tu lui racontes ta vie, lui fais un scandale parce qu'hier il n'a pas répondu à tes messages? Non.
Postée sur son bureau, tu glisses un doigt discret mais pas trop entre les boutons qui renferment ta douce paire de seins. Petit à petit, tu les détaches. Tu lui fais comprendre que là maintenant, c'est lui que tu veux monter, pas le poney du coin.
Ne t'inquiète pas, il comprendra vite et prendra les choses en main.
Ça, c'est de la baise. C'est sale, c'est bestial, c'est fantasmatique.

Crois-moi, après ça, tu peux être sûre qu'il n'ira pas baiser n'importe qui le soir même. Il attendra le lendemain.
Ne ris pas. C'est déjà ça de gagné.

Non sans déconner. Si on ne se focalise que sur les "On dit que..." ou les "Nan je suce pas loOoOl ti fou ça va pas nana attends suis pas une te-pu t'as vu!"... On ne fait rien.
C'est un peu comme le principe du Non qui veut dire Oui.
"Non je n'ai pas envie de te sucer"... Pourtant elle a ta queue dans la bouche.


Alors voilà. Je me révolte, contre ces oui-dires, ces pseudo clichés... Peut-être que parfois je pense comme un homme. Parce que la société nous a conditionnées à être des femmes qui ne pratiquent que pour féconder. Non messieurs, je n'ai jamais la migraine. Mes règles, tout au plus.
Je parle crument. Peut-être bien plus que certains hommes. 
Non, mon amant ne me fait pas l'amour. Ah ça non. Il me prend, me baise, me nique entre deux portes, que sais-je, mais il ne me fait certainement pas l'amour.
Je n'ai nullement peur d'exposer ma libido brute de décoffrage. Le sexe est d'ordre pulsionnel... Il parait donc évident que ce soit vif, brutal, passionné.
Quand j'emploie l'adjectif "brutal" il coule de source que je ne fais pas référence à de la violence physique mais plus à quelque chose de foudroyant. Spontané. Animal.
Mais messieurs, n'allez donc pas croire que la tendresse n'y a pas sa place. Bien au contraire.

Pour conclure je dirais que, certaines femmes ne sont pas en confiance, ne sont pas sûre d'elles et que, si tu veux l'apprivoiser il faut savoir la connaître. La rassurer. Lui faire comprendre qu'elle n'est pas ton vide-couilles. Que tu la respectes en tant que personne et non sextoy.
Les envies d'une femme résulteront implacablement du lieu, du moment, de l'homme... Et d'elle.


Ce qu'il faut messieurs, c'est de savoir décoder chaque femme que vous désirerez entre vos cuisses. Nothing else. Toutefois... Restez vigilants. Et protégez-vous.