KSanska - Tout. Et puis rien aussi.Comment expliquer ce qui n'est rien ? Un rien qui crée un tout.Cowbloghttp://ksanska.cowblog.frThu, 20 Sep 2012 23:31:37 +0200180PastThu, 20 Sep 2012 23:31:00 +0200Thu, 20 Sep 2012 23:31:00 +0200http://ksanska.cowblog.fr/past-3207305.htmlKSanskaTexte d'il y a quatre ans... Damn it.

" *Allo l'espoir? J'ai perdu un peu de moi.*
Tant à donner, tant refusé. Des lambeaux de moi, des parcelles de toi. What will you do? Mon passé, ma peine, ma douleur. Des envies de retourner en arrière. Recoller mon passé. Briser mon présent. Inventer mon futur. Échappée belle. Je m'imagine des jours sans creux. J'en perds lucidité. Je perçois irréalité. Futilité. Réalité retrouvée. Bercée par des paroles, je me tends vers la concrétisation des mots parfois troublés, échoués. Tout autant bafoués. Passionnée fragilisée. Instants oubliés. Solitude entourée. Flopée de pensées tourmentées. Persévérer dans l'imaginaire. Être extraordinaire relève de chimères. Somnolence poudrée. Parfumée d'espérances. Douceur rugueuse. Plénitude en déluge. J'inscris performance dans cette vie chaotique. Légèreté lourdée par ces faux semblants. Bonheur dérobé. Importance qui devient frivole.
J'ai 20 ans. Des cicatrices un peu partout de gré ou de force. Quelques unes au cœur. C'est un peu la pagaille chez moi. Jamais sûre de rien, trop souvent troublée. C'est pas facile. Vraiment pas. Quelqu'un m'a dit "tu vis toujours tout intensément". Dans le fond c'est pas faux, c'est bien pour ça que souvent je flippe de faire une crise cardiaque. J'ai les nerfs à vif, le cœur qui s'emballe vite, l'estomac qui se ressert, la tête qui explose. Je suis comme ça : à fleur de peau. Je craque facilement. Mais bien trop souvent dans mon coin. J'étale pas mes problèmes ni n'en parle et c'est sans doute ce qui me perdra. Mes larmes s'expriment bien plus que mes mots. On est souvent incompris mais je reconnais que me concernant c'est moi qui pose les barrières. Par cause du Passé. Du vécu souvent trop décevant. J'ai le cœur surdimensionné et parfois j'ai du mal à vivre avec. Il m'étouffe, m'empoisonne. Parfois je donnerai tout pour recevoir un souffle d'insensibilité. Aimer va me tuer. Je m'évade bien souvent, entrant dans ma bulle sans vouloir y ressortir. [...] Je me lasse de croire que tout changera. J'ouvre les yeux et regarde autour de moi. Tout à l'identique si ce n'est pire. J'ai jamais été dotée de cette naïveté qui nous fait voir un monde merveilleux. Entre nous, j'espère que le paradis n'existe pas car s'il existe, il n'est que le monde répété sous une autre couleur. Alors j'espère être dans la bonne voie. Pas de paradis, pas d'enfer. Juste la tranquillité éternelle. [...]
Parait que j'ai un regard percutant. Un sourire magnifique. Il en ressort que je peux facilement manipuler. Je ne sais pas. On a aussi dit de moi que j'étais "vraie". Une personne "entière". Ce paradoxe pour citer Björk : La vie est un collier de peurs.

Un petit peu de rien. Un petit peu de moi.
 Je me traine sur ces pas. Me lasse étroitement vers ce devenir. Je suspends mon souffle au dessus de ces incertitudes. Réalité présomptueuse. Je trace mes pensées à mesure que le temps s'infiltre en moi. J'exécute sourire pour chaque état qui s'accumule. J'applique regard pour survoler désirs cachés. Usée par la vie, le temps. Des éclats de restes de mon enfance. Explosive attentionnée. Je brûle de mille flammes. Entends-tu cette musique? J'avance au même rythme. Galères en assiduité parfaite. Tumulte exemplaire. Passion aphrodisiaque qui m'humecte les lèvres. Ensemble lassable et inlassable. Vie coulée dans fioritures dorées. Perception désabusée. Je lance S.O.S quand mon tourment aspire mon oxygène. Je te frôle en toute subtilité. Je t'inspire volupté empoisonnée. Tremblements dans mon cœur. Une corde qui me noue. Je ne peux desserrer l'outil de mon avenir. Je passe et trépasse parmi les êtres. Ombre froide que je suis. Je m'empresse d'effacer mes traces. Instabilité chronique. Des poussières de larmes qui m'aveuglent. Des mots épineux pour une vérité accablante. Insuffle-moi de perfection, transcende-moi : parce qu'en ce moment Ma Vie ne tient plus qu'à un fil. Trop peur du présent. Je me représente l'avenir comme un Trou Noir. Prisonnière d'une réalité. Je succombe. J'ai 20 ans et je ne rêve déjà plus. "

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Les miettes de ce que je suis.Mon, 26 Mar 2012 19:53:00 +0200Mon, 26 Mar 2012 19:53:00 +0200http://ksanska.cowblog.fr/les-miettes-de-ce-que-je-suis-3175677.htmlKSanskaJe veux vivre.
Bientôt 24 ans et ma vie me dépasse. Je pleure 4 fois par semaine. Y a le quota des gays et des noirs dans les séries tv. Moi j'ai le quota des larmes.
Je suis là. Je ne suis plus là.
Une morte dans un corps qui fonctionne. Voilà ce que je suis. Résidu de ce que la vie a fait de moi.
J'entends le martèlement sur mon crâne. Je le sens. Il s'exprime. A chaque cri intérieur, à chaque douleur invisible en sourdine.
Je vous regarde. Je vous vois passer près de moi. Je sens quelques effleurements et puis l'espace s'immisce. Je me retourne mais vous n'êtes déjà plus là.
La vie défile. Implacable. Le temps se presse. Le temps m'oppresse.
Je voudrais plus d'air. Et beaucoup moins de liquide lacrymal. Encore que. Même les molécules d'air sont acides ces temps-ci. Je ne veux pas, regarder en arrière et me dire que j'ai foiré. Foiré quoi d'ailleurs? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je veux vivre.
Ça ne va pas mais ai-je envie de me préoccuper de tout ça? Me demander ce qui ne va pas et ce qui va, pourquoi pas. Décortiquer, disséquer, analyser... Basculer. Basculer dans une bulle nommée ego, nommée peines, nommée réalité.
Non. Je suis partie et je me suis perdue. Je ne veux pas revenir, le chemin est bien trop sombre et bien trop long.
Laissez-moi me perdre. Laissez-moi me pendre. En une lettre je retrouve la route. Mais est-ce là le bon chemin ? Je veux vivre.
J'suis pas inspirée. J'suis pas captivée. Je vacille. Lentement mais sûrement.
J'ai pas été d'accord avec tout ça. Je tiens à le préciser. Moi je voyais mon avenir tout tracé. Mais y a eu mal donne. Il a fallu tout recommencer. Et là ça a planté.
Je ne vois plus. Plus d'avenir. Plus d'amour. Plus de vie. J'suis plus là mais loin. Très loin. Derrière les limbes, derrière les chimères, derrière l'irréel. Réel, irréel, je ne sais plus. Je suis perdue.
Chienne de vie. J'ai pas choisi.
Regardez-moi. Vous y verrez la joie de vivre. J'sais sourire, j'sais rire parce que ça on me l'a bien appris. Se camoufler, se protéger. Jamais extérioriser. J'ai grandi dans une douleur cachée. Mais...
Je me noie dans un verre d'eau. J'en perds mes mots. J'en gagne des maux.
Je veux vivre.

Moi, ma tête et mes peines. On laissera juste quelques miettes. Un peu brisées. Un peu déchirées. Un peu cicatrisées.
Mais en attendant, le soleil se couche. Et le temps part...me laissant, moi et mes larmes.


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Moi, ma tête et mes peines.Mon, 27 Feb 2012 00:52:00 +0100Mon, 27 Feb 2012 00:52:00 +0100http://ksanska.cowblog.fr/moi-ma-tete-et-mes-peines-3170396.htmlKSanskaAujourd’hui, je me retrouve à fuir tout sentiment, quel qu’il soit.
Je suis paumée.
Trop d’amour et je fuis. Trop de colère et je pars. Trop de trop et je me fais discrète.

Spécialiste des prises de tête, disputes en tout genre, je me regarde au loin disparaître vers les gens mollassons qui fuient tout conflit. Je ne me reconnais plus. Divinité de l’esprit de contradiction, je ne suis aujourd’hui qu’un pâle mouton au regard vide.

Dernièrement, je me suis senti aussi froide qu’un cadavre. Mon cœur n’était plus rouge mais bleu. Je suis perdue. Folle passionnée que j’étais, je me sens tellement fadasse que cela me fait peur.

Je n’arrivais plus à ressentir de la contrariété. Je n’arrivais plus à aimer ou à m’attacher tout simplement. Vidée. Blasée. Inintéressée. Lassée si vite que cela en est insolent. Je ne me reconnaissais plus. Je ne me reconnais plus.

 

Deux jours. Mais en réalité, à peine 20 heures. Jeune. Blond. Insouciant peut-être même un peu inconscient. Les yeux d’un bleu si profond que cela en est presque déstabilisant d’y plonger son regard. Déstabilisant et angoissant.

Il a un très joli sourire. Des dents bien blanches et alignées. Il n’est pas très grand. Plutôt petit même. Mince. Mais le torse sculpté. Il joue au foot. Il boit. Il fume de l’herbe.

Une larme. Puis une seconde. Une troisième pointe au bout de mes cils. J’évacue. Je respire plus fort. Je me reprends. La douleur passe. Je souris. Je suis à autre chose.

 

Et puis de temps à autre ça me reprend. Une solitude. Une insomnie. Cet article.

Je suffoque. L’air m’est insuffisant. Les larmes de nouveau.

Je ne me comprends pas. 20 heures à tout casser. Je ne le connaissais pas. Pas vraiment. C’était trop bref. Les conditions n’étaient pas optimum.

Je revois son visage. Les larmes dévalent mes joues ; s’effondrent au sol.

Je ne le connaissais pas. Mais il m’a parlé. Il m’a souri. Il m’a prise dans ses bras aussi. Sa peau a touché la mienne. Et ses lèvres mes joues.

Je ne comprends pas la douleur qui m’accable, cette chose qui provoque crise de larmes et manque d’oxygène.

Il a été si proche de moi mais tout aussi lointain. Pourquoi diable cette peine vient troubler mes moments solitaires.
Je ne l’aimais pas. Et pourtant je pleure pour lui. Pour ce visage. Cette présence qui fut proche de la mienne.

 

Mon corps, mon esprit réagissent plus à une vague connaissance qu’à mon ex. Il est bien là le problème. Je ne sais plus aimer. Je ne sais plus ce qu’est d’avoir de l’affection pour quelqu’un. Quelqu’un qui se veut intime. Je suis froide. Distante.
Qui suis-je.

Cette peine me bouleverse, me pousse dans mes retranchements.
Mais je n’ai pas envie de savoir pourquoi. Je veux continuer cette vie dont je ne suis que la lointaine observatrice. Oui, parce que je ne me sens pas impliquée outre mesure dans ce que je fais. Je vis par automatisme. Je me regarde vivre. Je n’y participe pas. A cette vie. Pas vraiment. Pas tout a fait. Rien qu’un peu. De loin. Très loin.

 

 

Il avait 24ans.
Accident. De voiture.
Il n’est plus.
Et ça, ça me fait mal.
 

 
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Moi, mes doigts, mon clito.Fri, 09 Dec 2011 23:07:00 +0100Fri, 09 Dec 2011 23:07:00 +0100http://ksanska.cowblog.fr/moi-mes-doigts-mon-clito-3156119.htmlKSanskaCe soir j'ai la verve sale. Un peu comme un premier samedi du mois mais version femme. Mon clito', il bande.


J'écris ce soir car ma frustration libidinale est au plus haut. Qu'on se le dise, avoir ses règles quand un homme, au potentiel certain, est chez soi... Ça n'a pas de prix. Mais dans le mauvais sens du terme.

...

On dit que les femmes... Que les femmes quoi? Qu'elles ne sucent pas. Qu'elles ne pratiquent pas la sodomie. Et surtout, qu'elles n'avalent pas.

Homme, toi qui écoute la parole dégoûtée d'une femme. Goûte-la. Et tu verras... Ce qu'elle a à donner. A prendre. A recracher.
Oui. Parce qu'une femme n'est pas aussi simple que ça. Parce qu'une femme en cache une autre. Respectable en plein jour, cochonne la nuit tombée. Ceci est une image, vous l'aurez compris, la baise en pleine journée : c'est le pied.
Des réticences ?
Tu t'es faite belle. Jusqu'à la forme de ton épilation pubienne. Tu vas voir l'homme désiré à son taff. Il se trouve qu'entre midi et deux il n'y a que lui dans le bureau. Tu fais quoi? Tu lui racontes ta vie, lui fais un scandale parce qu'hier il n'a pas répondu à tes messages? Non.
Postée sur son bureau, tu glisses un doigt discret mais pas trop entre les boutons qui renferment ta douce paire de seins. Petit à petit, tu les détaches. Tu lui fais comprendre que là maintenant, c'est lui que tu veux monter, pas le poney du coin.
Ne t'inquiète pas, il comprendra vite et prendra les choses en main.
Ça, c'est de la baise. C'est sale, c'est bestial, c'est fantasmatique.

Crois-moi, après ça, tu peux être sûre qu'il n'ira pas baiser n'importe qui le soir même. Il attendra le lendemain.
Ne ris pas. C'est déjà ça de gagné.

Non sans déconner. Si on ne se focalise que sur les "On dit que..." ou les "Nan je suce pas loOoOl ti fou ça va pas nana attends suis pas une te-pu t'as vu!"... On ne fait rien.
C'est un peu comme le principe du Non qui veut dire Oui.
"Non je n'ai pas envie de te sucer"... Pourtant elle a ta queue dans la bouche.


Alors voilà. Je me révolte, contre ces oui-dires, ces pseudo clichés... Peut-être que parfois je pense comme un homme. Parce que la société nous a conditionnées à être des femmes qui ne pratiquent que pour féconder. Non messieurs, je n'ai jamais la migraine. Mes règles, tout au plus.
Je parle crument. Peut-être bien plus que certains hommes. 
Non, mon amant ne me fait pas l'amour. Ah ça non. Il me prend, me baise, me nique entre deux portes, que sais-je, mais il ne me fait certainement pas l'amour.
Je n'ai nullement peur d'exposer ma libido brute de décoffrage. Le sexe est d'ordre pulsionnel... Il parait donc évident que ce soit vif, brutal, passionné.
Quand j'emploie l'adjectif "brutal" il coule de source que je ne fais pas référence à de la violence physique mais plus à quelque chose de foudroyant. Spontané. Animal.
Mais messieurs, n'allez donc pas croire que la tendresse n'y a pas sa place. Bien au contraire.

Pour conclure je dirais que, certaines femmes ne sont pas en confiance, ne sont pas sûre d'elles et que, si tu veux l'apprivoiser il faut savoir la connaître. La rassurer. Lui faire comprendre qu'elle n'est pas ton vide-couilles. Que tu la respectes en tant que personne et non sextoy.
Les envies d'une femme résulteront implacablement du lieu, du moment, de l'homme... Et d'elle.


Ce qu'il faut messieurs, c'est de savoir décoder chaque femme que vous désirerez entre vos cuisses. Nothing else. Toutefois... Restez vigilants. Et protégez-vous.

 
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Libido : Désir sexuel.Mon, 21 Nov 2011 02:10:00 +0100Mon, 21 Nov 2011 02:10:00 +0100http://ksanska.cowblog.fr/libido-desir-sexuel-3152054.htmlKSanskaJ’ai les nerfs. J’ai mes hormones. J’ai ma libido. Alors je pose ma plume. Peut-être que cela aidera, peut-être bien que cela ne fera qu’empirer. Peu importe, il est temps de s’y mettre.
Je réfléchis et je me demande comment j’en suis arrivée là. Non, je ne parle pas d’une histoire de cœur. Plutôt une histoire de clito. Parce que c’est définitivement ce qu’il en résulte.
Comment ai-je pu, moi, passer de ma sensibilité légendaire, cœur passionné, à... ça.
Une relation charnelle comme dirait Lui.

Je réfléchis toujours.

Est-ce le connard d’il y a plusieurs années qui, par son égoïsme ou son imbécillité (au choix), voulait tout avoir de moi et se servir copieusement sans rien me donner ?
Non, j’étais trop jeune pour que cela ait un quelconque impact sur mon esprit. Enfin...

Alors était-ce ce garçon très indécis qui préférait mes fellations plutôt que mes mots doux ?
Peut-être bien que c’est là que tout a commencé.

Et puis, il y a eu l’autre-là. Pour qui j’ai tout sacrifié, jusqu’à la vie. On dit que l’amour rend aveugle. Moi avec lui, je n’ai pas été seulement aveugle. Je crois que je suis devenue sourde, muette... IVG tatoué sur l’utérus.
Je pense que c’est à ce moment précis que je me suis perdue. J’ai vécu la vie d’une autre, je la regardais faire. Pas un geste, pas un mot pour la sauver. Mourir à petit feu n’est pas réservé qu’aux cancéreux.
C’est là que mon cœur s’est brisé. Enfin, je me demande bien encore comment... Y a pas d’os dans l’cœur.
Prévoir sa chute c’est beau. Mais se regarder mourir, sans rien faire, c’est très laid. Un peu comme le riz au lait.

En tout cas, après réflexion, je trouve que les nausées matinales n’en valaient pas la peine. Pas plus que ce sang, ces larmes et ces coups.
Mais c’est toujours le futur qui nous fout une gifle façon « Tu as perdu ton temps pauvre conne ! ». Ah, ça oui, j’étais bien pauvre et bien conne. Je n’avais sans doute pas capté que le cœur se dissociait du cerveau.
Toujours est-il qu’avec lui je suis descendue en Enfer. Non je déconne, l’Enfer c’est plus sympa.

Cependant, avant cette période masochiste, j’avais déjà goûté à l’amertume que peut laisser en bouche du sperme pas frais. Plaquée le jour du Baccalauréat. Non, pas plaquée contre un mur, par pulsion sexuelle qui m’aurait probablement emmenée au septième ciel (ou pas). Non, je parle de me faire salement larguer par SMS à 2min de l’épreuve de Philosophie.

Mais je l’avais cherché, je le conçois... J’avais gentiment demandé à mon mec s’il y avait un problème vu son comportement distant. Qu’elle fut bien belle la surprise.
Relativisons un peu, grâce à lui, cela m’a confirmé le fait que malgré toute vraisemblance, les mecs n’avaient pas de couilles. Et surtout aucune éthique.

 

Aujourd’hui, mon cœur vacille. Entre la mort et la vie.
Non, en fait c’est juste pour faire joli. En réalité, il est atrophié. Oui c’est moche, je vous l’accorde. Mais la vérité est rarement toute pimpante... Elle a pas les thunes de Paris Hilton (ne me regardez pas comme ça, je sais qu’elle n’est pas bandante).

Donc, passionnée que j’étais, je me retrouve à fréquenter un homme dont la seule occupation est de m’éjaculer en pleine bouche.
J’abuse un tantinet, mais je savais que ça provoquerait une érection à certains d’entre vous. Ne me remerciez pas, ce n’est pas utile. Par contre on s’arrangera en privé pour les modalités de paiement.

Ce n’est pas un salaud, ce n’est pas une ordure. Il est plutôt de bonne éducation et ne me prend pas pour un sextoy. Bien que parfois, ça y ressemble.
Non, vraiment il est bien. Et ses cunnilingus mériteraient de passer au festival de Cannes.
Je vous dis ça car il est très difficile d’avoir un bon feeling, autant dans les baisers fougueux que dans les cunni doux mais sauvages. Alors j’insiste sur le fait qu’il soit un très bon amant.

Toutefois je m’interroge.

Ce jeune homme, (mais toujours plus vieux que moi, halte à la pédophilie), désire donc une relation charnelle. Pas de comptes à rendre. Nos lèvres peuvent s’attarder sur des peaux différentes et nos zizis vont où bon leur semble.
Plutôt excitant, me direz-vous. Je reconnais d'ailleurs, que ça a quelque chose de très agréable de ne pas culpabiliser quand on s’offre à une autre personne.

Mais c’est là que ça se corse.

Monsieur ne veut pas que du sexe. Monsieur veut des échanges. Monsieur m’envoie des SMS à perturber tout le réseau. Quand bien même je voudrais ne pas penser à lui que je ne pourrais pas.

On rajoute un level.

Ce garçon prend pour habitude de s’adapter à mon emploi du temps. Force est de constater que je dois toujours lui dire quand je veux le voir, pour qu’il puisse s’arranger. Tant d’effort pour me piner, c’est légèrement louche. Ou pas.
Ajouté à cela, j’ai pu constater que ma chiantise ne le faisait point fuir. Pourtant je vous assure que j’y mets une sacrée volonté. C’est un peu ma carte de protection. Entendons-nous bien, les femmes sont chiantes par nature. Mais dans une relation charnelle, c’est logiquement exclu. Pourtant je continue mon comportement déplacé, et pas moyen qu’il prenne la tangente.
Il dit qu’il tolère.

Non mais vraiment, je me demande comment j’ai pu finir dans ce genre de relation. C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité. C’est comme un somalien obèse. NO WAY. Enfin, faut croire que si, tout est possible. Bientôt la paix dans le monde ?

Quoique, à l’heure où j’écris, je crois que je l’ai vexé au point qu’il ne veuille plus me parler. Du coup, les SMS ressembleront à ça : « Aujourd’hui ? » « 21h. » « Chez moi »
Sexy s’il s’agissait de stupéfiant. Mais certainement pas quand c’est pour faire l’amour avec un homme qui nous plait vraiment (Quoique... Ouais. Non).

 

Alors voilà, je me doute bien que mes anciennes relations m’amènent à faire la Biatch Respectable. Je sais bien que ma conception de l’Amour est tellement bafouée que je vomis sur l’idée de me marier. Avant je voulais le mari, la bague, la robe et la fête. Aujourd’hui je veux juste la pièce montée pour faire une overdose de crème.

Je ne sais que faire. Cet homme titille ma libido. Mais pas que.

Alors je vais prendre mon zizi sous le bras, et on va aller toquer à sa porte. Voir s’il y a moyen de s’arranger ou si ma langue est condamnée à lécher dans l’illégalité.

 

 

 

 

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Il fut.Tue, 08 Mar 2011 16:00:00 +0100Tue, 08 Mar 2011 16:00:00 +0100http://ksanska.cowblog.fr/il-fut-3092197.htmlKSanskaPutain...Le coup de massue que tu te prends en pleine gueule quand tu fouilles tes anciens dossiers, ton ancienne adresse mail...
Ça me tue.
Toutes ces choses qui remontent à plusieurs années et que tu avais oublié en raison du temps et du changement.
Retrouver des mails de certaines personnes qui ont fait partie de ta vie et à qui désormais tu ne penses plus jamais.
Aucune douleur, aucune rancoeur.
Tu te retrouves juste perdu dans ton passé avec ces gens que tu as côtoyé et qui avaient tant d'importance à tes yeux. Ces gens dont tu n'as plus de nouvelles, dont tu ne sais ce qu'ils sont devenus.
Ils sont étranger à toi et à ta vie alors qu'à une époque tu ne jurais que par eux.
Je me remémore toutes ces personnes pour lesquelles j'ai souffert...Et aujourd'hui plus rien. C'est là qu'on se rend compte du temps qu'on a gâché juste parce qu'on était trop émotif et trop craintif de l'avenir sans lui, sans elle, sans eux.
Et pourtant on est là, on vit.
On passe son temps à se battre pour les uns et pour les autres. On s'aime, on se déchire. On a mal et on s'y accroche à cette plaie. Ça nous bouffe encore et encore sans qu'on ne puisse s'en détacher. On laisse faire alors que dans quelques années si tout va bien, on ne saura même plus expliquer ce qui nous avait tant blessé.
Alors pourquoi est-ce si dur de lâcher prise ? De se forcer à ne plus souffrir ?

J'ai mal au coeur, je suis bourrée de médocs et je me dis que ça n'en valait pas la peine.
Avoir mal pour rien juste parce que c'est plus commode d'être une victime. On aime se faire plaindre, on aime surtout se plaindre.
Je me sens seule, il ne m'aime plus, je suis abandonnée; je veux mourir.
Quel gâchis.
Il faut vraiment qu'on grandisse. Qu'on soit fort et qu'on s'efforce de se connaître. Suffisamment pour pouvoir s'analyser au moment opportun. Ce qui empêcherait la plus part de nos mauvais choix et quelques larmes au passage.
On aurait évité les cris et les crises.

...

Enfin, je comprends pourquoi les gens suppriment tout de leur passé. Parce que quand on tombe dessus et qu'on ne s'y attend pas, ça fait vraiment bizarre.
On réalise tout ce qu'on a perdu et ce qu'on a gagné aussi, mais ça on a plus de mal à le voir.
Quelque part je trouve ça triste.
Je l'ai dit et je le confirme, la vie est vraiment tordue.

Mais de toute façon, on est jamais content. Moi la première.

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Souvenir.Sat, 05 Mar 2011 15:36:00 +0100Sat, 05 Mar 2011 15:36:00 +0100http://ksanska.cowblog.fr/souvenir-3091068.htmlKSanskaUne sorte de 3615mylife version Sanska.

Les années lycée. Rien qu'en prononçant ces mots je souris, j'ai les yeux qui pétillent et j'ai un petit pincement au coeur.
La vie est vraiment tordue. Et pourquoi ? Parce que ce qui rend un moment encore plus savoureux, bien plus encore qu'une crème glacée aromatisée Vanille de Madagascar et Noix de Pécan caramélisées ou un magret de canard sauce miello-balsamique ajusté de fines tranches de pommes rôties; c'est bien le recul.
Attention. A ne pas confondre avec le recul dont nos parents et autres "adultes" nous abreuvent pendant toute notre adolescence.
"Vois plus loin que ça mon fils, prends du recul!", "Ne fais pas les mauvais choix ma fille, prends du recul!", "Arrête d'être immature! Prends du recul!"... Ça va, on a compris !
Non.
Moi je vous parle de celui qui vous tapote l'épaule de temps à autre et qui vous dit "eh, cesse tes feulements de fausse vierge immaculée deux secondes et souviens-toi d'il y a quelques années!"
Parfois je savoure mieux mon passé dans mon présent, qu'au présent de mon passé. Comme mes années lycée.

Le problème avec ce recul-là, c'est qu'il amène aussi regrets et remords.
Moi je vous le dis, je n'ai pas assez profité.
Je n'ai pas été assez salope aussi.
Oh, ne faîtes pas les choqués. Quand je vois toutes ces gamines de 10piges qui dandinent du cul devant ces vieux pervers universitaires et qui gloussent telles des guenons en rut lorsqu'on leur parle fellation et que tout le monde dit "ah c'est la nouvelle génération, ils sont précoces!", comme si c'était normal et puis voilà, je me trouve très enfant de choeur et certainement pas choquante voyez-vous.
Et puisque nous y sommes, je n'ai pas été assez garce. Ni avec les mecs, ni avec les filles.
Au lycée, je ne me faisais pas payer de verre - les plus chers de préférences - par un inconnu lui faisant miroiter qu'on irait jouer à touche-pipi.
Je n'ai pas non plus poignardé dans le dos mes copines parce que j'avais flashé sur leur copain boutonneux ou encore jouer mon hypocrite juste histoire de ne pas manger seule à la cantine.
J'ai oublié d'être impolie et de claquer la porte au nez de Maud, dans Pascal le grand frère (faut dire qu'elle n'était pas encore arrivée dans mon lycée quand j'y étais).
Et puis, je n'ai pas assez fait chier ceux qui me semblaient plus limités.
Quoi ? On est tous le con de quelqu'un et ce pour le restant de notre vie. D'ailleurs vous avez également choisis quelques cons que vous avez salement inondé de votre bave faiblarde (parler dans le dos des gens c'est très à la mode...Mais c'est aussi très sale alors n'oubliez jamais votre amie Modération).
Si je peux vous donner un conseil : parlez donc en face de vos victimes, c'est nettement plus jouissif. Enfin... A condition d'être réellement le moins limité. (<-- C'est amusant de voir les erreurs de jugement que font certaines personnes).

Bon sérieusement. Les années lycée ? Le pied !
Je n'ai pas autant séché qu'à l'université mais j'en étais pas loin.
Rester dans mon lit un matin pluvieux quand j'avais cours d'anglais.
Louper le cours de 14h30 à 15h25 et bronzer sur l'herbe juste en dessous de la salle de classe, histoire de décompresser (trop dur la vie de lycéen).
Arriver le matin à 8h00 pile lorsque la grille est déjà fermée, croiser sa copine abonnée au même club de retardataires et décider de sauter la première heure de cours : remplacée par un cappuccino dans un café, potins et philosophie sur le monde, la vie. Puis finalement débarquer 2h plus tard pour la récré' et demander aux copines modèles comment s'était déroulé le cours de français.

Se réfugier derrière le bâtiment T pour tester la vivacité de Marie-Jeanne et partir en cours de philo' totalement fracassés d'une hilarité collective : ah ça on les avait bien intégrées les notions de partage, de générosité et de soutien !

Partir en mission dans tout le lycée : esquiver tous les obstacles qui nous empêcheraient d'atteindre notre but.
Les obstacles : les pions, les CPE, directeur et directrice adjointe, les gros lécheurs d'élèves (rarement plus intelligents que la moyenne d'ailleurs).
Notre but : sécher les cours en restant dans l'établissement et arriver jusqu'au paradis (bon ok c'était le jardin interdit aux élèves).
Nos armes : la course à pied, le saut d'obstacle (merci l'athlétisme), la stratégie, nos charmes et puis Bob junior.

Vous savez ce qui a été si bon aussi ? Mon 7 de moyenne générale et le "Doit faire ses preuves" inscrit en bas du bulletin du dernier trimestre de terminale. Pour finalement obtenir mon baccalauréat du premier coup sans réviser plus que ça (de toute façon je n'avais même pas les 3/4 de mes cours et c'est sans compter les absences : mémoire auditive inutilisable).
Ah ce bac'. C'était arriver en avance au commencement des épreuves alors que pendant trois ans j'avais été incapable d'arriver à l'heure plus de deux fois. C'était le plaisir de mettre ma petite bouteille d'eau côté gauche et ma barre énergétique côté droit, comme si j'allais parcourir un marathon. C'était sentir le stress de mes voisins de tables, entendre le papier se froisser, les crayons griffonner, les ventres gargouiller. C'était sans bruits intempestifs : élèves et professeurs muets. C'était des montées d'adrénalines, des "réussir ou non". C'était s'apercevoir à la fin qu'on s'était planter ou qu'on avait oublié des trucs.
La semaine du bac. Je crois qu'à l'inverse de beaucoup de personne, cette semaine me faisait jubiler.
Bon, après le jour des résultats, là, ma jubilation passée était loin d'être reconnaissable. Les jetons. On avait carrément les jetons. Tous. Et notre angoisse a bien décuplé lorsqu'on a vu à 50m du tableau d'affichage, deux nanas de notre classe, littéralement en pleurs s'approchant de nous comme des zombis voulant nous démembrer et nous bouffer.
...

Enfin. Parmi ces années, ce qu'il y a eu de très intéressant c'est d'avoir admiré l'évolution des gens. Croyez-moi, quand on voit débarquer des personnes toute timide qui n'osent prononcer le moindre mot ou même te regarder, et qu'en fin de terminale, tu les vois péter un plomb en plein cours : crayons, ciseaux, colle qui volent. Cris, injures, tables poussées violemment qui se répercutent sur les murs... C'était totalement folklo', impensable, surprenant...On se serait cru en véritable S-F...C'était trop bon. Trop indescriptible. Et il fallait le vivre.


Les années de lycée sont celles où tu peux très aisément profiter, rire, bousculer, rien branler et réussir sans te soucier de que sera demain.
Ouais. Années d'insouciance et de désinvolture (et d'inconscience parfois).
En toute honnêteté, si tu gères bien et que tu maîtrises, si tu es organisé dans ton bordel : c'est que tu es prêt à vivre intensément, pleinement et ingratement tes années d'ado (et ne pas morfler par la suite).


Enfin, c'est loin tout ça pour moi, alors... A tous ceux qui passent leur bac' cette année : j'espère que vous avez bien profité ! C'est dans quelques mois à peine que vous allez devoir la jouer plus fine. Et survivre.







Moi les conneries...Je les ai faites plus tard. Trop tard.]]>
Changement.Sun, 27 Feb 2011 15:57:00 +0100Sun, 27 Feb 2011 15:57:00 +0100http://ksanska.cowblog.fr/changement-3089608.htmlKSanska
Je lui avais dit "J'ai 20ans et je ne rêve déjà plus".
Il m'avait répondu "J'ai 24ans et je rêve encore".

Je crois que l'ensemble de ces deux phrases est le plus beau souvenir que j'ai d'une certaine période de ma vie.
Il m'avait aussi dit que l'important n'était pas dans la durée d'une relation. Car parfois une rencontre brève d'un mois pouvait être bien plus signifiante en tout point qu'une relation de plusieurs mois, ou d'un an (etc).
J'avais trouvé ça dur à l'époque. Ou plutôt, j'avais juste peur qu'il ne quitte déjà ma vie.
Mais aujourd'hui je confirme qu'il avait raison.
On fait des rencontres brèves et furtives qui sont nettement plus marquantes que d'autres qui persistent dans le temps, pour des raisons que l'on ignore ou non.
"Le chemin parcouru est plus important que la destination", c'est ce que je pense. Ce qui revient à dire qu'il n'y a pas que le résultat qui compte et que parfois, il ne veut même rien dire.

Cette introduction pour en venir au fait qu'on ne change pas. Mais on évolue, on grandit.
Certaines personnes nous correspondent à certain moment de notre vie, et lorsque ce moment s'échappe pour devenir autre, on estime que notre compagnon d'époque a juste trop changé et qu'il ne nous ressemble plus. C'est souvent perçu négativement d'ailleurs.
Pour ma part, je ne pense pas que cette personne ait changé. Seulement ses attentes, ses envies se sont transformées, ont évolué, se sont précisées au fil du temps, de par son vécu, ses expériences, ses réussites et ses échecs. Un ensemble de chose qui font ce que nous sommes.
Et dans ce rapport à l'autre, il y a nous aussi. Croire que nous sommes identiques à il y a 3ans, serait une grave erreur de notre part. Nous aussi on aspire à des choses nouvelles, au même titre que l'autre.
Quand tu es petit, tu te construis, petit à petit, pas à pas. Tu en viens à te créer une identité. A partir de là, tu es devenu toi, un mélange de ton éducation, ton expérience et ton détachement, propre à toi-même. Et malgré les étapes différentes par lesquelles tu passes, malgré tes erreurs, tu restes toi. Mais ton environnement se façonne, change, se transforme parce que tu évolues.
On passe notre vie à évoluer, à apprendre. Mais on ne "change" pas. Ne vous méprenez pas, je sais bien que "évoluer" est un synonyme de "changer". Mais en tant qu'humain, je ne crois pas que l'on puisse utiliser le verbe "changer" : passer d'un état à un autre.
On peut changer des choses, oui. Mais pas nous-même.

Il m'a souvent dit que j'étais différente. Mais arrivée à aujourd'hui, je ne crois pas l'être. Comprenez-moi bien, je sais que j'ai évolué, tout ça. Mais je suis la même qu'il y a quelques années. J'ai juste affiné et ajusté quelques détails qui font penser que je ne suis plus pareil. Comme quoi je ne me répèterai jamais assez : les plus petits détails sont sans doute les plus importants.
Je lui ai souvent répéter à lui, que "on ne fait pas de grandes choses sans petites choses, sans petits détails". Et je crois définitivement qu'il faut également commencer par les petites pour en arriver à de grandes. Vous allez trouver ça logique voire désuet que je le précise. Mais je sais par expérience, que ces petites choses anodines que l'on pense acquises sont loin d'être le cas en matière d'action. On pense, mais on ne le fait pas. Allez comprendre...

Alors, d'où je suis, je vous conseille d'y regarder à deux fois lorsque vous dénigrez un de vos proches qui devient au fur et à mesure une personne que vous n'appréciez plus.
Vous n'êtes pas à l'abri d'une mauvaise action ou d'un mauvais choix. Vous n'êtes pas parfaits et vous ne le serez jamais. Vous serez vous et c'est bien assez.
Mais évitez de prendre de haut les autres et de les mépriser car il y a tout un tas de petites choses que vous ignorez à leur sujet et qui vous empêcheront toujours d'être dans la meilleure perception des choses.
Personne n'est infaillible et rien ne vous mettra hors d'atteinte. On ne sera jamais Son Gokû.

Pour conclure, comme il l'aurait si bien dit "Faîtes ce que je dis pas ce que je fais".





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Face...book.Wed, 23 Feb 2011 13:55:00 +0100Wed, 23 Feb 2011 13:55:00 +0100http://ksanska.cowblog.fr/face-book-3088689.htmlKSanska 

Facebook.
Réseau social international.
Quasi universel (oui parce qu'il reste encore quelques contrées qui n'utilisent pas ce "mode de vie"...Normal, elles n'ont pas Internet. Et puis il y a les étoiles aussi, le ciel, les oiseaux et...ta mère!).
Ce n'est pas le site que je n'aime pas. Plutôt ses déviances, ses conséquences. Le principe était plutôt bon : retrouver d'anciennes connaissances, un ancien flirt...Bref, un peu comme une tonne de site quoi (copains d'avant : attention, eux ils ont du mal à comprendre ce que signifie "je ne veux plus recevoir vos mails et newslestters").
Mais Facebook c'est nettement mieux agencé, plus complet aussi. Rejoindre ses amis sur une interface, partager souvenirs, actualités, joies et j'en passe. Trop mignon.
Sauf que voilà, aujourd'hui je ne reçois des nouvelles que par sa messagerie, quand je veux savoir si un ami est toujours en vie, je me connecte sur Facebook (là j'apprends que non seulement il vit, mais qu'en plus il s'est marié et va être papa)(la masculinité de l'exemple importe peu). Si je veux être invitée à un événement de ouf...Bah c'est pareil.
Bon j'exagère un peu mais c'est un peu ça.
Déviances, déviances...
Maintenant, ce n'est plus que tu partages ta vie (ou ta non-existence réelle d'ailleurs), mais c'est qu' en plus tu as tout un tas d'applications pour rencontrer l'amouuuuuuurrr (ou plutôt le cul...Le mythe est cassé désolée!). Test, quizz, groupes/phrases rigolotes (ou pas) qui témoignent fortement de l'illettrisme français (ça peut être une bonne base statistique ceci dit).
Ajouté à cela, toutes les choses qu'on empile sur notre page, qu'on pense - et à juste titre primaire - qu'elles nous appartiennent (j'entends par là nos photo personnelles); en un clic elles deviennent la propriété de notre cher réseau social. Et puis quand on sait qu'il est impossible de supprimer son profil entièrement, complètement et définitivement...Inutile d'essayer de se rassurer quant à la réappropriation de nos biens.
Et puis, n'oublions pas qu'à présent mêmes nos futurs recruteurs/employeurs s'imprègnent pleinement de cet outil pour oeuvrer à notre insu (ou non) et nous apporter une nouvelle qui peut s'avérer très sanguinaire. (Un type s'est fait virer à cause de Facebook...Je trouve ça fabuleux!).

Un autre point qui me taraude un peu. Lorsqu'un de nos Facebook friend's met en statut "je vais me trancher les veines", si nous sommes connectés à ce moment là et qu'on ne fait rien (quoi c'est juste Facebook après tout)...Est-ce que nous finirons en taule pour non assistance en personne en danger ? Quoi, ne me dîtes pas que c'est impossible, jusqu'à preuve du contraire on remplit les trois clauses de ce devoir (pénal) de citoyen :
- On connait le danger (merci 3615jedéprime)
- On est en mesure d'agir (bah ouais, t'envoies un SMS, un tweet, un commentaire et c'est réglé hein!)
- Et ça ne représente aucun danger envers nous-même ou autrui (derrière nos écrans on est les plus forts! oh yeah).

...

Ok ok, au temps pour moi, je n'aurais jamais du parler "suicide". C'est un sujet tellement tabou en France... Tellement que chez Orange (et ailleurs) ils ont installé des terrasses non accessibles et des fenêtres non ouvrables au lieu de s'intéresser aux conditions de travail et de ses pressions (hiérarchiques ou non).
Pour tous ceux qui n'étaient pas au courant, vous l'êtes maintenant : la forme prime sur le fond. Un peu comme les régimes quoi !


Voilà, je ne cautionne pas Facebook (et son ampleur). Mais je le justifie parce que j'y suis.

 




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