KSanska

Jeudi 20 septembre 2012 à 23:31

Texte d'il y a quatre ans... Damn it.

" *Allo l'espoir? J'ai perdu un peu de moi.*
Tant à donner, tant refusé. Des lambeaux de moi, des parcelles de toi. What will you do? Mon passé, ma peine, ma douleur. Des envies de retourner en arrière. Recoller mon passé. Briser mon présent. Inventer mon futur. Échappée belle. Je m'imagine des jours sans creux. J'en perds lucidité. Je perçois irréalité. Futilité. Réalité retrouvée. Bercée par des paroles, je me tends vers la concrétisation des mots parfois troublés, échoués. Tout autant bafoués. Passionnée fragilisée. Instants oubliés. Solitude entourée. Flopée de pensées tourmentées. Persévérer dans l'imaginaire. Être extraordinaire relève de chimères. Somnolence poudrée. Parfumée d'espérances. Douceur rugueuse. Plénitude en déluge. J'inscris performance dans cette vie chaotique. Légèreté lourdée par ces faux semblants. Bonheur dérobé. Importance qui devient frivole.
J'ai 20 ans. Des cicatrices un peu partout de gré ou de force. Quelques unes au cœur. C'est un peu la pagaille chez moi. Jamais sûre de rien, trop souvent troublée. C'est pas facile. Vraiment pas. Quelqu'un m'a dit "tu vis toujours tout intensément". Dans le fond c'est pas faux, c'est bien pour ça que souvent je flippe de faire une crise cardiaque. J'ai les nerfs à vif, le cœur qui s'emballe vite, l'estomac qui se ressert, la tête qui explose. Je suis comme ça : à fleur de peau. Je craque facilement. Mais bien trop souvent dans mon coin. J'étale pas mes problèmes ni n'en parle et c'est sans doute ce qui me perdra. Mes larmes s'expriment bien plus que mes mots. On est souvent incompris mais je reconnais que me concernant c'est moi qui pose les barrières. Par cause du Passé. Du vécu souvent trop décevant. J'ai le cœur surdimensionné et parfois j'ai du mal à vivre avec. Il m'étouffe, m'empoisonne. Parfois je donnerai tout pour recevoir un souffle d'insensibilité. Aimer va me tuer. Je m'évade bien souvent, entrant dans ma bulle sans vouloir y ressortir. [...] Je me lasse de croire que tout changera. J'ouvre les yeux et regarde autour de moi. Tout à l'identique si ce n'est pire. J'ai jamais été dotée de cette naïveté qui nous fait voir un monde merveilleux. Entre nous, j'espère que le paradis n'existe pas car s'il existe, il n'est que le monde répété sous une autre couleur. Alors j'espère être dans la bonne voie. Pas de paradis, pas d'enfer. Juste la tranquillité éternelle. [...]
Parait que j'ai un regard percutant. Un sourire magnifique. Il en ressort que je peux facilement manipuler. Je ne sais pas. On a aussi dit de moi que j'étais "vraie". Une personne "entière". Ce paradoxe pour citer Björk : La vie est un collier de peurs.

Un petit peu de rien. Un petit peu de moi.
 Je me traine sur ces pas. Me lasse étroitement vers ce devenir. Je suspends mon souffle au dessus de ces incertitudes. Réalité présomptueuse. Je trace mes pensées à mesure que le temps s'infiltre en moi. J'exécute sourire pour chaque état qui s'accumule. J'applique regard pour survoler désirs cachés. Usée par la vie, le temps. Des éclats de restes de mon enfance. Explosive attentionnée. Je brûle de mille flammes. Entends-tu cette musique? J'avance au même rythme. Galères en assiduité parfaite. Tumulte exemplaire. Passion aphrodisiaque qui m'humecte les lèvres. Ensemble lassable et inlassable. Vie coulée dans fioritures dorées. Perception désabusée. Je lance S.O.S quand mon tourment aspire mon oxygène. Je te frôle en toute subtilité. Je t'inspire volupté empoisonnée. Tremblements dans mon cœur. Une corde qui me noue. Je ne peux desserrer l'outil de mon avenir. Je passe et trépasse parmi les êtres. Ombre froide que je suis. Je m'empresse d'effacer mes traces. Instabilité chronique. Des poussières de larmes qui m'aveuglent. Des mots épineux pour une vérité accablante. Insuffle-moi de perfection, transcende-moi : parce qu'en ce moment Ma Vie ne tient plus qu'à un fil. Trop peur du présent. Je me représente l'avenir comme un Trou Noir. Prisonnière d'une réalité. Je succombe. J'ai 20 ans et je ne rêve déjà plus. "

Sanska.KS

Lundi 26 mars 2012 à 19:53

Je veux vivre.
Bientôt 24 ans et ma vie me dépasse. Je pleure 4 fois par semaine. Y a le quota des gays et des noirs dans les séries tv. Moi j'ai le quota des larmes.
Je suis là. Je ne suis plus là.
Une morte dans un corps qui fonctionne. Voilà ce que je suis. Résidu de ce que la vie a fait de moi.
J'entends le martèlement sur mon crâne. Je le sens. Il s'exprime. A chaque cri intérieur, à chaque douleur invisible en sourdine.
Je vous regarde. Je vous vois passer près de moi. Je sens quelques effleurements et puis l'espace s'immisce. Je me retourne mais vous n'êtes déjà plus là.
La vie défile. Implacable. Le temps se presse. Le temps m'oppresse.
Je voudrais plus d'air. Et beaucoup moins de liquide lacrymal. Encore que. Même les molécules d'air sont acides ces temps-ci. Je ne veux pas, regarder en arrière et me dire que j'ai foiré. Foiré quoi d'ailleurs? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je veux vivre.
Ça ne va pas mais ai-je envie de me préoccuper de tout ça? Me demander ce qui ne va pas et ce qui va, pourquoi pas. Décortiquer, disséquer, analyser... Basculer. Basculer dans une bulle nommée ego, nommée peines, nommée réalité.
Non. Je suis partie et je me suis perdue. Je ne veux pas revenir, le chemin est bien trop sombre et bien trop long.
Laissez-moi me perdre. Laissez-moi me pendre. En une lettre je retrouve la route. Mais est-ce là le bon chemin ? Je veux vivre.
J'suis pas inspirée. J'suis pas captivée. Je vacille. Lentement mais sûrement.
J'ai pas été d'accord avec tout ça. Je tiens à le préciser. Moi je voyais mon avenir tout tracé. Mais y a eu mal donne. Il a fallu tout recommencer. Et là ça a planté.
Je ne vois plus. Plus d'avenir. Plus d'amour. Plus de vie. J'suis plus là mais loin. Très loin. Derrière les limbes, derrière les chimères, derrière l'irréel. Réel, irréel, je ne sais plus. Je suis perdue.
Chienne de vie. J'ai pas choisi.
Regardez-moi. Vous y verrez la joie de vivre. J'sais sourire, j'sais rire parce que ça on me l'a bien appris. Se camoufler, se protéger. Jamais extérioriser. J'ai grandi dans une douleur cachée. Mais...
Je me noie dans un verre d'eau. J'en perds mes mots. J'en gagne des maux.
Je veux vivre.

Moi, ma tête et mes peines. On laissera juste quelques miettes. Un peu brisées. Un peu déchirées. Un peu cicatrisées.
Mais en attendant, le soleil se couche. Et le temps part...me laissant, moi et mes larmes.


Sanska.KS

Lundi 27 février 2012 à 0:52

Aujourd’hui, je me retrouve à fuir tout sentiment, quel qu’il soit.
Je suis paumée.
Trop d’amour et je fuis. Trop de colère et je pars. Trop de trop et je me fais discrète.

Spécialiste des prises de tête, disputes en tout genre, je me regarde au loin disparaître vers les gens mollassons qui fuient tout conflit. Je ne me reconnais plus. Divinité de l’esprit de contradiction, je ne suis aujourd’hui qu’un pâle mouton au regard vide.

Dernièrement, je me suis senti aussi froide qu’un cadavre. Mon cœur n’était plus rouge mais bleu. Je suis perdue. Folle passionnée que j’étais, je me sens tellement fadasse que cela me fait peur.

Je n’arrivais plus à ressentir de la contrariété. Je n’arrivais plus à aimer ou à m’attacher tout simplement. Vidée. Blasée. Inintéressée. Lassée si vite que cela en est insolent. Je ne me reconnaissais plus. Je ne me reconnais plus.

 

Deux jours. Mais en réalité, à peine 20 heures. Jeune. Blond. Insouciant peut-être même un peu inconscient. Les yeux d’un bleu si profond que cela en est presque déstabilisant d’y plonger son regard. Déstabilisant et angoissant.

Il a un très joli sourire. Des dents bien blanches et alignées. Il n’est pas très grand. Plutôt petit même. Mince. Mais le torse sculpté. Il joue au foot. Il boit. Il fume de l’herbe.

Une larme. Puis une seconde. Une troisième pointe au bout de mes cils. J’évacue. Je respire plus fort. Je me reprends. La douleur passe. Je souris. Je suis à autre chose.

 

Et puis de temps à autre ça me reprend. Une solitude. Une insomnie. Cet article.

Je suffoque. L’air m’est insuffisant. Les larmes de nouveau.

Je ne me comprends pas. 20 heures à tout casser. Je ne le connaissais pas. Pas vraiment. C’était trop bref. Les conditions n’étaient pas optimum.

Je revois son visage. Les larmes dévalent mes joues ; s’effondrent au sol.

Je ne le connaissais pas. Mais il m’a parlé. Il m’a souri. Il m’a prise dans ses bras aussi. Sa peau a touché la mienne. Et ses lèvres mes joues.

Je ne comprends pas la douleur qui m’accable, cette chose qui provoque crise de larmes et manque d’oxygène.

Il a été si proche de moi mais tout aussi lointain. Pourquoi diable cette peine vient troubler mes moments solitaires.
Je ne l’aimais pas. Et pourtant je pleure pour lui. Pour ce visage. Cette présence qui fut proche de la mienne.

 

Mon corps, mon esprit réagissent plus à une vague connaissance qu’à mon ex. Il est bien là le problème. Je ne sais plus aimer. Je ne sais plus ce qu’est d’avoir de l’affection pour quelqu’un. Quelqu’un qui se veut intime. Je suis froide. Distante.
Qui suis-je.

Cette peine me bouleverse, me pousse dans mes retranchements.
Mais je n’ai pas envie de savoir pourquoi. Je veux continuer cette vie dont je ne suis que la lointaine observatrice. Oui, parce que je ne me sens pas impliquée outre mesure dans ce que je fais. Je vis par automatisme. Je me regarde vivre. Je n’y participe pas. A cette vie. Pas vraiment. Pas tout a fait. Rien qu’un peu. De loin. Très loin.

 

 

Il avait 24ans.
Accident. De voiture.
Il n’est plus.
Et ça, ça me fait mal.
 

 

Sanska.KS

Vendredi 9 décembre 2011 à 23:07

Ce soir j'ai la verve sale. Un peu comme un premier samedi du mois mais version femme. Mon clito', il bande.



J'écris ce soir car ma frustration libidinale est au plus haut. Qu'on se le dise, avoir ses règles quand un homme, au potentiel certain, est chez soi... Ça n'a pas de prix. Mais dans le mauvais sens du terme.

...

On dit que les femmes... Que les femmes quoi? Qu'elles ne sucent pas. Qu'elles ne pratiquent pas la sodomie. Et surtout, qu'elles n'avalent pas.

Homme, toi qui écoute la parole dégoûtée d'une femme. Goûte-la. Et tu verras... Ce qu'elle a à donner. A prendre. A recracher.
Oui. Parce qu'une femme n'est pas aussi simple que ça. Parce qu'une femme en cache une autre. Respectable en plein jour, cochonne la nuit tombée. Ceci est une image, vous l'aurez compris, la baise en pleine journée : c'est le pied.
Des réticences ?
Tu t'es faite belle. Jusqu'à la forme de ton épilation pubienne. Tu vas voir l'homme désiré à son taff. Il se trouve qu'entre midi et deux il n'y a que lui dans le bureau. Tu fais quoi? Tu lui racontes ta vie, lui fais un scandale parce qu'hier il n'a pas répondu à tes messages? Non.
Postée sur son bureau, tu glisses un doigt discret mais pas trop entre les boutons qui renferment ta douce paire de seins. Petit à petit, tu les détaches. Tu lui fais comprendre que là maintenant, c'est lui que tu veux monter, pas le poney du coin.
Ne t'inquiète pas, il comprendra vite et prendra les choses en main.
Ça, c'est de la baise. C'est sale, c'est bestial, c'est fantasmatique.

Crois-moi, après ça, tu peux être sûre qu'il n'ira pas baiser n'importe qui le soir même. Il attendra le lendemain.
Ne ris pas. C'est déjà ça de gagné.

Non sans déconner. Si on ne se focalise que sur les "On dit que..." ou les "Nan je suce pas loOoOl ti fou ça va pas nana attends suis pas une te-pu t'as vu!"... On ne fait rien.
C'est un peu comme le principe du Non qui veut dire Oui.
"Non je n'ai pas envie de te sucer"... Pourtant elle a ta queue dans la bouche.


Alors voilà. Je me révolte, contre ces oui-dires, ces pseudo clichés... Peut-être que parfois je pense comme un homme. Parce que la société nous a conditionnées à être des femmes qui ne pratiquent que pour féconder. Non messieurs, je n'ai jamais la migraine. Mes règles, tout au plus.
Je parle crument. Peut-être bien plus que certains hommes. 
Non, mon amant ne me fait pas l'amour. Ah ça non. Il me prend, me baise, me nique entre deux portes, que sais-je, mais il ne me fait certainement pas l'amour.
Je n'ai nullement peur d'exposer ma libido brute de décoffrage. Le sexe est d'ordre pulsionnel... Il parait donc évident que ce soit vif, brutal, passionné.
Quand j'emploie l'adjectif "brutal" il coule de source que je ne fais pas référence à de la violence physique mais plus à quelque chose de foudroyant. Spontané. Animal.
Mais messieurs, n'allez donc pas croire que la tendresse n'y a pas sa place. Bien au contraire.

Pour conclure je dirais que, certaines femmes ne sont pas en confiance, ne sont pas sûre d'elles et que, si tu veux l'apprivoiser il faut savoir la connaître. La rassurer. Lui faire comprendre qu'elle n'est pas ton vide-couilles. Que tu la respectes en tant que personne et non sextoy.
Les envies d'une femme résulteront implacablement du lieu, du moment, de l'homme... Et d'elle.


Ce qu'il faut messieurs, c'est de savoir décoder chaque femme que vous désirerez entre vos cuisses. Nothing else. Toutefois... Restez vigilants. Et protégez-vous.

 

Sanska.KS

Lundi 21 novembre 2011 à 2:10

J’ai les nerfs. J’ai mes hormones. J’ai ma libido. Alors je pose ma plume. Peut-être que cela aidera, peut-être bien que cela ne fera qu’empirer. Peu importe, il est temps de s’y mettre.
Je réfléchis et je me demande comment j’en suis arrivée là. Non, je ne parle pas d’une histoire de cœur. Plutôt une histoire de clito. Parce que c’est définitivement ce qu’il en résulte.
Comment ai-je pu, moi, passer de ma sensibilité légendaire, cœur passionné, à... ça.
Une relation charnelle comme dirait Lui.

Je réfléchis toujours.

Est-ce le connard d’il y a plusieurs années qui, par son égoïsme ou son imbécillité (au choix), voulait tout avoir de moi et se servir copieusement sans rien me donner ?
Non, j’étais trop jeune pour que cela ait un quelconque impact sur mon esprit. Enfin...

Alors était-ce ce garçon très indécis qui préférait mes fellations plutôt que mes mots doux ?
Peut-être bien que c’est là que tout a commencé.

Et puis, il y a eu l’autre-là. Pour qui j’ai tout sacrifié, jusqu’à la vie. On dit que l’amour rend aveugle. Moi avec lui, je n’ai pas été seulement aveugle. Je crois que je suis devenue sourde, muette... IVG tatoué sur l’utérus.
Je pense que c’est à ce moment précis que je me suis perdue. J’ai vécu la vie d’une autre, je la regardais faire. Pas un geste, pas un mot pour la sauver. Mourir à petit feu n’est pas réservé qu’aux cancéreux.
C’est là que mon cœur s’est brisé. Enfin, je me demande bien encore comment... Y a pas d’os dans l’cœur.
Prévoir sa chute c’est beau. Mais se regarder mourir, sans rien faire, c’est très laid. Un peu comme le riz au lait.

En tout cas, après réflexion, je trouve que les nausées matinales n’en valaient pas la peine. Pas plus que ce sang, ces larmes et ces coups.
Mais c’est toujours le futur qui nous fout une gifle façon « Tu as perdu ton temps pauvre conne ! ». Ah, ça oui, j’étais bien pauvre et bien conne. Je n’avais sans doute pas capté que le cœur se dissociait du cerveau.
Toujours est-il qu’avec lui je suis descendue en Enfer. Non je déconne, l’Enfer c’est plus sympa.

Cependant, avant cette période masochiste, j’avais déjà goûté à l’amertume que peut laisser en bouche du sperme pas frais. Plaquée le jour du Baccalauréat. Non, pas plaquée contre un mur, par pulsion sexuelle qui m’aurait probablement emmenée au septième ciel (ou pas). Non, je parle de me faire salement larguer par SMS à 2min de l’épreuve de Philosophie.

Mais je l’avais cherché, je le conçois... J’avais gentiment demandé à mon mec s’il y avait un problème vu son comportement distant. Qu’elle fut bien belle la surprise.
Relativisons un peu, grâce à lui, cela m’a confirmé le fait que malgré toute vraisemblance, les mecs n’avaient pas de couilles. Et surtout aucune éthique.

 

Aujourd’hui, mon cœur vacille. Entre la mort et la vie.
Non, en fait c’est juste pour faire joli. En réalité, il est atrophié. Oui c’est moche, je vous l’accorde. Mais la vérité est rarement toute pimpante... Elle a pas les thunes de Paris Hilton (ne me regardez pas comme ça, je sais qu’elle n’est pas bandante).

Donc, passionnée que j’étais, je me retrouve à fréquenter un homme dont la seule occupation est de m’éjaculer en pleine bouche.
J’abuse un tantinet, mais je savais que ça provoquerait une érection à certains d’entre vous. Ne me remerciez pas, ce n’est pas utile. Par contre on s’arrangera en privé pour les modalités de paiement.

Ce n’est pas un salaud, ce n’est pas une ordure. Il est plutôt de bonne éducation et ne me prend pas pour un sextoy. Bien que parfois, ça y ressemble.
Non, vraiment il est bien. Et ses cunnilingus mériteraient de passer au festival de Cannes.
Je vous dis ça car il est très difficile d’avoir un bon feeling, autant dans les baisers fougueux que dans les cunni doux mais sauvages. Alors j’insiste sur le fait qu’il soit un très bon amant.

Toutefois je m’interroge.

Ce jeune homme, (mais toujours plus vieux que moi, halte à la pédophilie), désire donc une relation charnelle. Pas de comptes à rendre. Nos lèvres peuvent s’attarder sur des peaux différentes et nos zizis vont où bon leur semble.
Plutôt excitant, me direz-vous. Je reconnais d'ailleurs, que ça a quelque chose de très agréable de ne pas culpabiliser quand on s’offre à une autre personne.

Mais c’est là que ça se corse.

Monsieur ne veut pas que du sexe. Monsieur veut des échanges. Monsieur m’envoie des SMS à perturber tout le réseau. Quand bien même je voudrais ne pas penser à lui que je ne pourrais pas.

On rajoute un level.

Ce garçon prend pour habitude de s’adapter à mon emploi du temps. Force est de constater que je dois toujours lui dire quand je veux le voir, pour qu’il puisse s’arranger. Tant d’effort pour me piner, c’est légèrement louche. Ou pas.
Ajouté à cela, j’ai pu constater que ma chiantise ne le faisait point fuir. Pourtant je vous assure que j’y mets une sacrée volonté. C’est un peu ma carte de protection. Entendons-nous bien, les femmes sont chiantes par nature. Mais dans une relation charnelle, c’est logiquement exclu. Pourtant je continue mon comportement déplacé, et pas moyen qu’il prenne la tangente.
Il dit qu’il tolère.

Non mais vraiment, je me demande comment j’ai pu finir dans ce genre de relation. C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité. C’est comme un somalien obèse. NO WAY. Enfin, faut croire que si, tout est possible. Bientôt la paix dans le monde ?

Quoique, à l’heure où j’écris, je crois que je l’ai vexé au point qu’il ne veuille plus me parler. Du coup, les SMS ressembleront à ça : « Aujourd’hui ? » « 21h. » « Chez moi »
Sexy s’il s’agissait de stupéfiant. Mais certainement pas quand c’est pour faire l’amour avec un homme qui nous plait vraiment (Quoique... Ouais. Non).

 

Alors voilà, je me doute bien que mes anciennes relations m’amènent à faire la Biatch Respectable. Je sais bien que ma conception de l’Amour est tellement bafouée que je vomis sur l’idée de me marier. Avant je voulais le mari, la bague, la robe et la fête. Aujourd’hui je veux juste la pièce montée pour faire une overdose de crème.

Je ne sais que faire. Cet homme titille ma libido. Mais pas que.

Alors je vais prendre mon zizi sous le bras, et on va aller toquer à sa porte. Voir s’il y a moyen de s’arranger ou si ma langue est condamnée à lécher dans l’illégalité.

 

 

 

 

Sanska.KS

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